De récentes études ont démontré que des bactéries du microbiome produisent des analogues aux endocannabinoïdes et pourraient donc utiliser ces molécules pour communiquer avec le corps humain. Notre but est de trouver, dans le microbiome, des organismes ou des portions d’ADN qui diffèrent entre certaines conditions de santé où le système endocannabinoïde est altéré. L’exploration des données sera faite par intelligence artificielle.
De nombreux éléments de la diète peuvent induire d’importants changements dans le microbiote intestinal. En effet, les métaux et minéraux alimentaires influencent de nombreuses fonctions biologiques du corps et des microorganismes qui l’habitent. Dans cet esprit, nous voulons comprendre comment des variations dans la consommation de métaux par la diète affectent la composition du microbiote intestinal, et comment ces variations affectent le système endocannabinoïde pour ensuite influencer le métabolisme de l’hôte. Ainsi, par cette étude, nous voulons établir comment les métaux alimentaires pourraient influencer des signatures microbiennes qui, en association avec la modulation du système endocannabinoïde, pourraient influencer des phénotypes comme l’obésité.
De plus en plus d’études suggèrent que le microbiote intestinal serait un facteur déterminant de la santé métabolique. Nous cherchons à comprendre les interactions entre l’alimentation, le microbiote et le métabolisme de l’hôte. En utilisant des techniques de métagénomique et de métabolomique, nous associerons des profils de microbiote et de métabolites à différentes diètes. L’identification d’espèces bactériennes ou voies métaboliques clés, puis la validation de leur capacité à produire des métabolites ciblés in vitro permettront d’investiguer la causalité entre le microbiote et les métabolites circulants de l’hôte. Le projet contribuera à l’avancement des connaissances visant l’établissement de biomarqueurs, un outil important pour la détection, la prévention et le traitement de maladies. (Ce projet est effectué en collaboration avec le professeur Alain Veilleux.)
Ce projet vise à comprendre les variations temporelles des molécules endocannabinoïdes en fonction de la diète après une course d’effort maximal chez des femmes actives. Plus précisément, nous nous intéressons à l’impact de la composition de deux types de diètes, méditerranéenne et nord-américaine, sur deux mégasystèmes fortement impliqués dans la régulation du métabolisme, soit le système endocannabinoïde et le microbiote intestinal. Nos résultats pourront servir à l’identification de composantes spécifiques à l’activité physique et à la nutrition qui modulent de concert l’endocanninoïdome et le microbiome intestinal de façon à améliorer la santé et la performance athlétique.
La communauté microbienne de la flore intestinale interagit avec de nombreux processus biologiques de l’hôte. Une altération de cette communauté, aussi appelée dysbiose, peut être associée à plusieurs dysfonctionnements biologiques de l’hôte, notamment le diabète et l’obésité. Bien que plusieurs espèces composant la flore intestinale ont été identifiées comme étant corrélées avec ces maladies, les mécanismes biologiques sous-jacents intervenant entre ces espèces et l’hôte doivent être clarifiés. Le but de ce projet est d’améliorer les connaissances sur le complexe réseau d’interactions entre les microorganismes composant la flore intestinale et l’hôte. Les résultats attendus sont l’identification de souches microbiennes ayant le potentiel d’influencer le système endocannabinoïde de l’hôte à travers une analyse de leur sécrétome.